LE SITE STEM-OUTDOOR

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STEM patchwork


Trailer, skieur, montagnard...

...Bienvenu

SONDAGE 9 : LA QUALITÉ 1ÈRE DU TRAILER?

RESULTATS :

Ils parlent d'eux même !


Rusticité
  6 (10%)
 
VO2 max
  6 (10%)
 
Gestion de course
  41 (70%)
 
Bonne musculature
  5 (8%)
 

70 % d'entre vous (ceux qui ont répondu, est-ce représentatif, oui! et merci) pensent que la gestion de course est la qualité première du trailer pour sa performance.
Alors moi je traduis comme ça : Se poser les bonnes questions, rester lucide, être intelligent (avant la course aussi) pendant une course est plus important que tous le reste pour réussir le meilleur résultat possible !
Et bien je dis OUI.

Crêtes de Charance, Gapençois, depuis col de Gleize






















Un entraînement techniquo-ludique en compagnie de Seb et Davy. Dans un décor hors norme n'est-il pas
N'oubliez pas d'allez voir mes entraînements"http://vincentdelebarre.blogspot.com/p/mes-entrainements-2010.html en cliquant là, sinon c'est dans l'onglet mes entraînements 2011 où, à part ce que je fais pour être en forme le mieux qu'on peux en 2011, il y a quelques commentaires sur ma logique d'entraînement en trail.



Petite vidéo sans prétention pour visu de l'ambiance avant petit montage à venir...tjrs sans prétention. n'agrandit pas..qualité faible mais patience pour le filmou!

Mon GRR 2010

Ca y est 2010 est fini, vive 2011! Bon ça s'est fini un peu de travers, heureusement pas dans la gorge, car j'ai appris avec le temps d'accepter les défaites. GRR 2010 fut mon Waterloo : Abandon à 2 bras! Bon à quoi ça sert de faire un CR d'un abandon? Ca va intéresser qui? Puisque vous lisez mon blog c'est que vous savez que c'est mes déboires qui ont construit mes victoires. En tout cas moi je le sais. Et puis il est bon de connaître les problèmes des autres pour éviter les siens et c'est bien là un des objectifs d'un blog : le partage, en bien, comme en mal. Ca avait pourtant bien commencé. C'est calme, serein et plein d'envie que je trotte enfin libéré et parmi la foule je ne m’excite pas et suis plein d'espoirs. La montée au volcan se passe assez bien mais c’est vrai que je ne suis pas aussi fringuant que d’habitude, j’ai chaud, trop ( ?) et dans le sentier j’entre vraiment souplement car je sens qu’il faut aller plus doucement et de toute façon ce n’est pas la légèreté habituelle. Dawa à cette entame est juste devant mais je ne le rejoins pas. Au contraire petit à petit, un à un, les concurrents me passent (Christophe le Saux, les 2 Techer, Thierry Chambry et d’autres.). Mais sur les flancs du volcan, alors que les lueurs rougeoyantes de la montagne en éveil nous enchantent tous, que le terrain s’aplani, que la fraîcheur se fait enfin sentir, alors mes ailes repoussent et je rejoins des petits groupes puis des individus tel Antoine Guillon. Le brouillard nous gène et le faible balisage requiert de la confiance en soi. Heureusement je connais bien et cela m’aide. J’arrive au ravito du Volcan en 4h00, ce qui est très honorable et rassurant. Dans la plaine des sables qui suit des crampes arrivent. Je ne m’inquiète pas et cela passe assez vite pour ne plus me gêner, comme souvent. Je rattrape un concurrent et, derrière, une dizaine de lumières me font dire que la course ne fait que commencer. Je vais assez doucement mais régulier je progresse vers Marabout avec quelqu’un qui me rejoint très progressivement pour m’accompagner juste avant le ravito. C’est Antoine avec qui je vais faire un sacré bout de route. Ensemble nous rejoignons Hervé Giraud-Sauveur qui a quelques soucis d’éclairage. La forêt de Bélouve est longue, très longue mais je me sens de mieux en mieux. Notre allure à 3 puis à 4 avec un espagnol rattrapé est bonne et même excellente. Je prends quelques distance dans la descente sur Hell-Bourg mais mes sensation en descente sont moyenne : pas trop de peps. C’est le début de mes malaises. Je repars en 7 ème position, à 20’ de la tête. Dawa est à 10’. Au ravito je suis passé devant les Techer qui me repassent vite et montent très bien. Je monte vraiment doucement et Antoine me rattrape. Nous montons ensemble et je profite d’un regain d’énergie. Antoine gère un début d’hypo vers le gîte et cela me va bien car je suis content que l’allure soit cool, étant sur le haut assez moyen. Mais qu’est ce que j’ai aujourd’hui ? Ces sensations de faiblesse ne sont pas habituelles ! Je repars plus vite et dis à Antoine que je l’attends dans la descente. J’ai vraiment envi de faire un super bout de route avec lui car notre route ensemble est agréable d’entente. Pourtant dès les premiers mètres de ce « bloc » en plongée vers Cilaos mes jambes ne me porte guère ; je dis à Antoine à bientôt j’espère car je sais que j’entre dans une mauvaise phase. Celle-ci n’est pas de bon augure en rapport avec des creux qui peuvent passer. Ici des sensations inhabituelles se confirment. C’est alors que je ressens un besoin d’uriner et là les désillusions s’installent : c’est tout rouge ! J’arrive désabusé au ravito et demande un avis médical. Je me pose, je bois je bois… et je repars avec la consigne médicale de contrôler et de ne prendre aucun risque. Ce dont je suis sûr. Je ne suis pas là pour détruire ma santé mais au contraire pour montrer ce qu’un athlète peut faire pour contrôler une telle épreuve. Ca va beaucoup mieux et je suis toujours confiant pour la suite. Le défaitisme ne m’atteint pas ! Baignade intégrale dans Bras Rouge et la remontée vers le début de Taïbit est pleine d’espoirs. Je vais malgré tout tranquille et personne malgré tout derrière. Les écarts sont énormes. Toujours en 8ème position alors que je me traîne depuis 2 heures ! Commence alors une descente aux enfers avec la montée et les sensations les plus dures que je n’ai jamais éprouvées. C’est en rampant que j’atteins le col, entre hypoglycémies et baisses de tensions. Nicolas Darmaillac me passe peu avant et me motive mais je n’ai plus d’humour…Mauvais signe. Il faut que j’atteigne Marla et là je dormirais, mangerais, et repartirais. Ma seule motivation désormais c’est finir, quelque soit la place et gérer mon état de santé. Je le contrôle et mes urines m’inquiètent beaucoup moins. C’est un bon point. Au moins 40’ de pose à Marla et grâce à l’aide de Frédéric mon assistant et ses sandwichs régalants puis à une petite sieste, je repars vraiment doucement mais sûrement me dis-je. Cela va mieux et je me prends à rêver d’une remontée progressive et magique. Je suis 14 ème et je rattrape un groupe de 2+2. Il y a là Christophe Le Saux et mon nouvel ami suisse Jules-Henri Gabioud. Que je suis heureux de retrouver là en si bonne position mon poulain. Je passe devant ce groupe, le distance, mais je repars à nouveau de l’énergie pour encore ne plus savoir pourquoi je suis là ! J’essaie de les accompagner suite à Roche Plate et j’arrive à accompagner Jules Henri, ce qui me réconforte : quel bonheur pour moi de pouvoir l’aider et aller avec lui jusque l’arrivée. Micro sieste de 10’ + 10’ de perte de temps aux orangers. Jules en avait besoin et moi j’ai pas dis non ! Nous avions fait quelques jours avant une reconnaissance jusque l’arrivée depuis les Lataniers que nous passons à présent. Une autre source de motivation est la place par équipe de mon équipe QUECHUA. Je fais les calculs encore et à 3 dans les 15 nous sommes encore potentiellement 1er. Je vais à nouveau mal et avant la passerelle de la rivière des galets je me traîne. C’est à ce moment que mon copain Guillaume Le Normand nous rejoint. Nous sommes 4 à présent et je lâche à la réflexion rapide que Guillaume est alors le 3ème homme de mon équipe. Je sens bien qu’il ne lâchera pas même s’il ne fait pas la meilleure course de sa magnifique carrière sportive. J’invite Jules Henri à partir avec eux. Il fait nuit et je marche, discute avec les bénévoles jalonneurs sympathiques et avance à nouveau sans force ni motivation extrême. C’est peu avant Deux bras que je ressens de mauvais signes de santé avec une gène au niveau d’un rein. Décidément mon insuffisance rénale dictera sa loi sur ce Grand Raid. Et cette loi je la respecterai, pour mon bien. Au ravito l’accueil est très chaleureux et l’explication de mon abandon semble compréhensible et est accepté, ce que j’ai trouvé très agréable. Souvent nous sommes poussé, à tord. Pour moi le coûte que coûte n’a pas sa place ici. Le bilan fut très vite fait : le corps m’a protégé car un de ses éléments n’allait pas aujourd’hui ; le grain de sable qui enraye toute la machine. La décision d’un abandon doit être réfléchie et fondée. La déception est vite passée même si je rêvais de cette ligne d’arrivée car c’est toujours un bonheur. Il y en aura d’autres et peut être grâce à cet arrêt ! Une gentille bénévole me ramène à La Possession où je retrouve mon assistance. Très vite ils comprennent et ensemble nous continuons la fête. En encourageant mes amis. Comme Thierry Chambry, qui finira en 9ème position, puis Christophe, et Guillaume et Jules Henri. Nous les revoyons à la Grande Chaloupe et plus tard à La redoute. C’est un plaisir que de voir leur joie d’en finir même si on sent bien que cette fin « 2010 » fut une galère. C’est en particulier un bonheur que de voir mes coéquipiers remporter le classement par équipe. Déjà, là, dans la nuit, dans la fatigue, avec mes amis, coureurs et supporters, je me mets à rêver de 2011. Une année pour conjurer le sort et oublier ce chemin de croix pour le transformer en chemin de soie... Et que GRR 2011 soit mon Austerlitz!

Un site à mettre dans ses favoris !

http://www.raid-rando-trail.com/accueil-randonnee-2.html

Clique sur ma prochaine course, à Fontainebleau.


Si tu sais pas quoi faire le 18 septembre tu peux encore t'inscrire pour 50 bornes de singles et de bonheur.

J'ai passé 10 mois en tout sur ces sites pour ma formation d'entraîneur sportif.

UTMB CCC

le principal ...c'est d'arriver...et avoir la chance d'avoir pris le départ !
crédit photo : Génération-Trail

ÊTRE PRÊT à l'UTMB®


L'expérience STEM à votre service.
Vous le savez sans doute l'enseigne STEM (Ski Trail Et Montagne) décrit désormais mon activité qui vous offre la possibilité de vous faire encore mieux plaisir en outdoor.
Apprendre, convivialité, partage, sécurité sont les maîtres mots. 
STEM ; "faire corps avec la Nature"

Prochaine activité : 
Journée conseil pré-UTMB®

Date au choix : le dimanche 22 ou le lundi 23 ou le mardi 24/08
10 inscriptions maximum, afin d'être plus efficace.
Objectif : Tout savoir sur la course, optimiser les derniers jours.
Pour qui ? UTMBiste, CCCiste, TDSiste, Trailer de passage...
Où : aux Gaillands ; Chamonix

PROGRAMME : 
9h30-12h00 : Petit footing 30' ; la gestion de course ; le matériel ; séance de sophrologie sur thème1.

15h00-17h00 : Toutes les erreurs à ne pas faire ; le mental spécifique à l'ultra ; séance de sophrologie sur thème 2.


Renseignements et Inscriptions par mail : 

SONDAGE 8

En cliquant sur "commentaire" donne ton podium fille et podium garçon.
Bonne reflexion...et bonne chance!

SONDAGE 7 : le dopage. Analyse


Existe un peu en trail :      33%
Existe fort en trail :             3%
Existe surtout en élite :     11%
Existe à tous les niveaux : 51%
Pas assez de contrôle :     54%
Assez de contrôles :           3%

A priori il semblerait que dans l'esprit collectif (1/3 d'entre nous quand même) il y ait l'existence de dopage en trail. Mais seulement un peu. Ouf!
Ensuite être une chaudière n'est pas réservé à l'élite. Enfin une équité!
On est d'accord il faut renforcer les contrôles.

Ce que j'en pense c'est qu'on pratique encore un sport propre. Préservons cela. Il faut même que ce soit une bataille car nous ne sommes à l'abri de rien dans notre société. Les valeurs de notre sport préféré explique ce côté sain des choses : Nature, respect, recherche de ses limites...
Je pense que les quelques personnes qui en ont CONSCIEMMENT recours (beaucoup le sont à l'insu de leur plein gré! Attention aux médoc...) trichent d'abord avec eux même, puis à fortiori avec les autres. C'est d'abord je pense un problème psychologique. Pour moi un traitement beaucoup plus efficace que le contrôle est l'éducation et les messages qui vont avec : il faut en parler, en parler, en parler. Au diable le tabou et au feu le fléau!
Vive le sport, le vrai, et vive le trail. Et n'oubliez pas... le lacet vert.

Petit Diapo du journal Corse Matin

Trail Via Romana

Chronique UTMB®


Retrouve la chronique spéciale "événement Ultra Trail du Mont-Blanc" sur le site officiel 2 jours avant


Le 10 août ; soyons sérieux

Bon il ne faut pas renier ses origines mais il ne faut pas renier celles des milliers d' autres qui nous accompagnent dans l'aventure. C'est le mélange des genres et des populations qui particularise vraiment l'événement ( avec le parcours de dingue aussi). Des dingues de tout horizon donc ( fous est une marque déposée dans l'océan indien). Et ils ont en commun le fait de prendre la chose au sérieux. Je suis d'accord il ne faut pas trop rigoler. De toute façon ça fait peur! De véritables travaux d'Hercule attendent chacun. Un investissement de dingue aussi : combien de we pour soi tout seul, de soirées à faire le sacrifice de son feuilleton préféré, entre autres... Des vacances carrément orientées sur la prépa, même passées à Cham, la capitale mondiale du trailisme! Et la blessure, pourvu que j'en échappe, et mon kiné par ci et mon ostéo par là, et mes compléments alimentaires aussi. Le budget global pour tout cela c'est aussi du sérieux. Et les diètes? Plus d'alcool, adieu les soirées, les bonnes frites, non, patates à l'eau. Et y en a qui disent que c'est pour le fun, que c'est pour s'amuser! Un an que je pense à ce jeu! C'est plus le jeu de la vérité en fait, celui où on ne peut tricher, où on se trouve en face de soi! Ça aussi ça impressionne, ça fait sérieux. A se mettre la pression.
Mais non ce n'est que du sport! On se le répète? Que-du-sport.
Garchon( garçon )! Une pression siouplé, un sérieux même!


Le 5 août ; La Saint Biloute

Au début c’est pour trouver une rime. Ensuite c’est pas pour offenser les Abel (bonne fête au fait).
Puis on se dit que chaque jour d’août ce sera la Saint Biloute ! Le paroxysme de la fête sera le 27 et même le 28. En fait on est tous une biloute…même les filles.
Encore une chronique à 2 francs 6 sous, v’là ti la. Brin ! ché que chui t’chi, mi !
Mais qu’on choi du ch’nord ou de l’ouest ou du chud ou même de l’est tin ! et ben mi j’dis on est tous des biloutes. Ta qu’a var ti z’ote un biloute ch’est le gars (ou la fille) qui ché pas pourquoi qui l’est là ! Qui ché pas pourquoi qui l’est v’nu. Bon ben ché bien nous tous…cha ?
Et tcho père, bonne fête alors, bon mois d’août quoi ! 

Ps : trop longtemps que j’ai quitté mes racines, pardon au vrai gardien du ch’ti mi. Merci pour vos corrections.
Ps bis : (trop top une chronique on peut faire le nombre de ps qu’on veut !)
Pour une info du jour plus pragmatique rendez-vous sur le blog 
www.vincentdelebarre.com où il est question de dopage (ouh, plus grave !) …et une news.

Le 2 août ; la voie romaine
Votre chroniqueur serviteur suit un soin balnéothérapie bien mérité. Rien de tel qu'un bon bain de mer pour récupérer d'un bon trail. Autre possibilité aqueuse, les bains en eau froide. Oui mais là je m'arrête aux jambes!
Hier j'ai donc disputé en pays Castagniccia la Via Romana, mon dernier test pré UTMB, fort concluant ma foi. Ce trail était, en plus d' être superbe, de caractère et d'une organisation impérialle, formidablement bien placé. Je le conseille. Ceci dit le même jour a eu lieu le trail des Fiz, et, pour qui ne fait pas le voyage en corse, également recommandable. Mais il en existe toute une palette. Le tout étant de trouver une épreuve assez exigeante et dont on peut cependant très bien en récupérer. En faire une la semaine prochaine est un peu risqué. Ne pas la faire à fond sinon.
En ce début de S-4 je souhaite à chacun une belle voie romaine, celle faite de bon blocs bien solides, sans ornière, et où on ne s'embourbe pas...
Et à nous les lauriers... De César.



Le 30 juillet ; Ça se Corse
Sur le pont, entre mer et soleil, un ravito de houblon à la main, je me laisse flotter vers l'île de beauté et ses côtes encore sauvages. C'est surtout aux côtes du trail de la Via Romana auxquelles je vais avoir à faire. Sur la présentation de la course, en tête d'infos on apprend qu'un point est délivré pour l'UTMB®. Bon, j'y vais pas pour ça! J'adore cet île et c'est un super prétexte pour aller cette année encore m'en ressourcer de son caractère. Via Romana, je la connaissais que de nom, en bien, je l'aurais ainsi faite. Une dernière course avant le 27, pour voir sa forme, pour se donner une dernière fois à fond.
Ensuite ce sera la dernière ligne droite. Un seul mot d'ordre : conservation des acquis. Tout est construit ; ne rien détruire. Et vous, que faites vous en août? Quoi qu'on fasse, travail, vacances, .On y pense ou on fait semblant de pas y penser, ça s'corse quoi!



Le 28 juillet ; La Peule-Chamouny
Il est 5 heures. Le ciel est clair. Les Trailers un peu moins! Toujours vaillants il le faut bien car nous serons à Cham seulement dans 12 h30. On a pourtant bourlingué 22 h00 en 2 jours. Tous le disent. Décomposer ce tour donne la mesure de l'énormité.
Avant 9 h00 nous longeons le lac de Champex et nous accordons un ravito made in LÉON : une bonne tarte aux fruits du pays. Mhhh! Puis la célèbre Bovine, si courte et facile de jour et relativement frais (si si). Nous pique-niquons à Trient sur une pelouse ombragée et si suisse. En repartir est une punition.
Une variante nous attend. En effet une coupe de matériaux de chalets nous oblige à remonter plus haut vers le glacier (1km) pour rallier Les Tseppes via un chemin raide et efficace. Si des reconnaisseurs s'essaient ces jours ne vous inquiétez donc pas, ça passe! On rattrape le chemin officiel à 200 m de dénivelé du sommet.
Vallorcine, col des Montets, puis tête aux vents, toujours aussi belle! La descente sur la Flégère se fait tambour battant, tout le monde se lâche, les chevaux sentent l'écurie. Et en sa guise un bon pot de l'amitié, celle de l'effort partagé, du bonheur d'en avoir décousu avec Dame Nature et de notre confiance personnelle et mutuelle en un avenir proche... Et oui.. C'est pile dans un mois!



Le 27 juillet ; les Mottets-La Peule
La nuit fut bien morcelée. Bonnes averses et vent ont joué toute la nuit avec nos paupières. Du coup Morphée est pas content. Je lui dis tout de même à l'entame d'une journée sous le soleil de lui transmettre mes remerciements à Zeus. La Seigne est lumineuse, le reste radieux mais cependant pas facile. Nous mettrons 10h45 pour nous reposer enfin sur l'autre flanc du Grand col Ferret. Une bonne croûte valaisane, et au lit. Demain levé 4h00. Ce soir je n'ai besoin des bras de personne...


Le 26 juillet ; Chamouny-Ville des Glaciers
Il est 21h42 en ce dortoir authentique du refuge des Mottets, pied du col de la Seigne.
Avec mon sympatique et néanmoins performant groupe de la session stage reco en 3 étapes nous avons rallier ce point en 10h 40 temps de pauses compris. Tout l'monde dort ; mes 11 protégés sont dans les bras de Morphée. (Moi depuis que je sais que c'est un mec je suis pas pressé!)
Dehors il pleut. On a eu de la chance aujourd'hui avec le temps. J'imagine la nuit de la Seigne (Presque tout le monde la gravi à la frontale) avec ce temps là! Demain nous traversons toute l'lTalie et allons dormir à la Peule.
Ce sont de bien bonnes étapes tout ça mais ce sont de tellement bons moments : comme un UTMB en sorte mais en étant tout frais à chaque départ du 1/3 suivant. Trop facile? Pas tant que ça. Nous prenons la mesure de ce qui nous attends fin août. Chacun ici sous la couverture et dans le sommeil du juste devrait au plus faire 35 h. Bon j'essaie de faire le juste aussi... Vais rejoindre Morphée, tant pis! Bonne nuit, les petits Trailers, à demain.



Le 25 juillet ; Techno quand tu nous tiens !
Je voudrais ce jour me rappeler le but premium de notre Ultra.
Il s’agit de partir d’un point et rallier une arrivée en empruntant un parcours balisé, cadré, et ce en utilisant notre seul appareil locomoteur.
Bon d’accord. C’est tout simple en fait. Dans la compréhension de la mission en tout cas !
Je vais donc : Mettre des vêtements adaptés à cette pratique outdoor (de plus je me suis fait raser les poils), mettre des chaussures pour mes petits petons fragiles d’humanoïde du 21 ème siècle, porter mon eau et quelques victuailles dans un petit sac.
Il me semble que la mission ne demande pourtant pas davantage. Le trailer d’Ultra est pourtant affublé d’ustensiles avec autour de lui tel un cockpit, et la montre (qui donne l’heure parfois) et les bâtons (la poussée de secours) et le téléphone (suivi sms live de chez live par le concurrent lui-même) et les chaussettes de compression (pour être encore plus tendu)…
Je suis le premier bien entendu à user de cette technologie. Il faut vivre avec les modes, vouloir optimiser son résultat, mettre son parcours sur son espace communautaire préféré, ou encore tout simplement vouloir se rassurer.
Mais il est bon de revenir souvent au fondamentaux. Cette course finalement ne consiste-t-elle pas simplement à mettre un pas devant l’autre, et recommencer ? Bon, plus longuement que dans d’autres épreuves, mais je suis sûr que la course peut se gagner sans ces gadgets. Quand je dis gagner ce n’est pas parler du 1er arrivé seulement mais de gagner sur l’ouverture à la course, le retour aux sources, à la simplicité. Mais bon moi j’dis ça, j’dis rien !

Le 21 juillet ; Question de principes…d’entraînement

Comme vous, je me dis comment m’entraîner. Cela a beau être mon métier, que ça fait plus de 15 ans que je traile, rien n’est jamais acquis en ce domaine. Je veux parler de l’entraînement physique. En effet j’ai pour idée de globaliser l’Entraînement comme pour dire Augmenter son niveau de performance. Il y a alors des progrès à faire en technique, tactique… Mais aujourd’hui, place au physique.
La précédente chronique nous dit seulement place à la fraîcheur. Soit. Mais d’aujourd’hui à mi-août, comment faire ? Je crois en plusieurs principes, lesquels me permettent encore de courir pas trop mal, vu mon grand âge :
Je ne rentrerai pas dans les détails… cf. le titre. Car il faudrait un livre !
1) Varier les entraînements
Pour l’Ultra il faut un volume assez conséquent. Aussi pour éviter les traumatismes trop répétés, adonnez-vous sans compter à la pratique du vélo, de la natation, du canoë ou kayac, des sports d’endurance portés en général. J’adore le vélo en particulier et surtout le grandes virées dans les cols. C’est là plus qu’en trail où je vais puiser dans mes réserves et me pousser dans mes retranchements. Le gain en puissance est indéniable aussi.
2) Alterner charge d’entraînement et repos correspondant
Evidence mais il est bon de se le rappeler, c’est pendant le repos que le bénéfice de la charge physique se construit. On le sait mais un peu inconsciemment et de peur de ne pas en faire assez, on réalise au contraire l’erreur d’en faire trop. Ce temps de repos est très individuel. Il correspond au type de séance ou groupe de séance effectué et à son niveau d’entraînement (état de forme, niveau…). Seul votre entraîneur qui vous connaît peut dire votre réalité, et surtout réajuster en fonction de ses observations sur vous. Le tout, c’est de vouloir régulièrement se sentir à nouveau neuf. Régulièrement essayer de vous poser quelques jours, c’est la meilleure des solutions…vu de cette chronique !
3) Savoir réagir aux blessures (autres que celles d’incidents du chemin, du trail quoi !)
En respectant les principes édictés il y a plus de chance de faire sans. C’est tout le mal (pardon le bien) que je vous souhaite. Et pourtant il y a des chances (pardon des malchances) d’en avoir quand même ! Je dirais qu’elles font parties du lot et que de savoir les percevoir à temps et surtout d’adapter son entraînement est une clé. Là encore il se peut qu’on persiste à tord ; la blessure va s’approfondir… Tout d’abord se dire que c’est très souvent un signe de fatigue, ce qui renforce l’intérêt de la première réaction : lever le pied, voire le mettre à l’arrêt. Les cas les plus fréquents sont les tendinites (celle du releveur ou jambier antérieur), les entorses, les contractures…(liste non exhaustive !). En ce moment je termine une « convalescence » d’une tendinite au releveur. Au début j’ai eu comme la sensation d’un lacet trop serré qui me donnait une gêne, puis c’est monté ; trop tard ! Depuis c’est repos, vélo, kiné, application froid et friction le long de l’arête tibiale. Bref du coup je suis guéri et j’ai été forcé de me reposer, et je me sens en forme, et surtout rassuré ! Pour résumer :  « blessure je ne fais pas le dur, pour être sûr je fais une cure. »
4) Conserver son potentiel jusqu’au jour J
Du spécifique régulièrement, des capacités à entretenir.
Le spécifique c’est aller longtemps. Donc il faut régulièrement le faire. Même dans les 15 derniers jours. En effet si vous ne faite pas de rappel à votre organisme de ce qu’il va devoir endurer, cela lui fait perdre un petit peu des capacités, musculaires en particulier. Certes sur la fin on espace et on diminue en volume ces séances mais de là à les retirer…
Le spécifique c’est aussi entretenir ses capacités en descente, avec le travail excentrique. Mais attention là, les 10 derniers jours, toutes les descentes se font doucement de sorte à ne pas casser la fibre. Une année j’ai fait l’erreur de faire une séance 7 jours avant, un peu trop appuyée, et je l’ai regrettée ! Je pensais à tord pouvoir largement récupérer.
5) à cheval

Ne pas être trop à cheval sur les principes…c’est du trail, gardez l’esprit mais quand même, un minimum de sérieux !

Le 17 juillet ; être prêt le jour J

Comme vous le dit mon ami Sébastien je me demande cette année encore comment être prêt ce jour là. Alors je regarde la vidéo "get ready for" et aussi je réfléchie sur mon expérience. Surtout celle construite sur les jours J où je n'étais pas prêt!
La tache est difficile. Surtout qu'on peut penser être prêt et ne pas l'être finalement!
L'année où j'ai realisé la course idéale je n'ai embrayé l'entraînement spécifique que 2 mois auparavant. Les 2 autres fois où j'étais pas mal ce fut plus anticipé mais ce qui réuni ces 3 éditions en forme c'est bien le fait d'avoir passer les 2 dernieres semaines et surtout les derniers jours assez serein et frais. Je n'invente rien me direz vous mais je redis ce point clé : les jours d'avant je ne pense plus à rien. Les jours d'avant tout est prêt ; pas que soi. Son sac, sa technique, son physique... Plus rien à inventer. Plus qu'à en profiter... Jusqu'au jour d'après!

Le 14 juillet ; Une course aux sommets.

S’il est un événement au sommet des courses d’Ultra, l’Ultra Trail du Mont-Blanc® tourne autour de sommets merveilleux, éternels et imposants et je les regarde sur toutes leurs facettes, sans cesse, rêveur, en tournant autour d’eux. Ils ne prêtent aucune attention à notre petit bout de chemin. Ils sont là, depuis fort longtemps et nous offrent malgré eux leur panorama qui nous laisse petits, si petits !
Le Mont-Blanc, s’il est symbolique, et beau quand même, n’est qu’une pièce parmi les autres. Le Mont Dolent est moins connu et pourtant porte l’emblème. Je constate que tout ces sommets sont très souvent inconnus des coureurs sur le parcours. Ce dernier par exemple nous lorgne quand on gravi le Grand col Ferret. C’est le point de rencontre des 3 pays. Les Grandes Jorasses nous ont dominé les heures d’avant et nous revoyons son autre versant, sa face Nord imposante qu’aux environs de la Tête aux vents. Faire le périple de ces tours (TDS, PTL donnent aussi d’autres perspectives à ces reliefs) en visitant ces Géants, en les nommant, aide à lever la tête sur autre chose que la course ou les concurrents, à relativiser, à voir qu’on avance aussi. Ce sont des repères qu’on oubli trop !
Mais plus que ces considérations géographiques qui finalement ne sont pas forcément utiles pour mettre un pas devant l’autre, c’est bien toute l’histoire des hommes et de ces Montagnes  conquises et à reconquérir, les exploits qui s’y sont déroulés, les drames aussi qui méritent attention et bien souvent le respect. Certes notre parcours est dure, est un challenge physique et mental, mais pour nous aider donc, ayons une pensée pour tout ces alpinistes qui ont écrit les lettres de Noblesse sur le granit du massif . Souvenons nous de leur persévérance absolue pour arriver au bout, coûte que coûte car là, il le faut ! La Persévérance, c’est aussi ce nom si représentatif de notre action et le nom d’un sommet des Aiguilles Rouges que, d’un œil sur la droite vous pouvez voir sur le grand balcon sud.
La pratique de la montagne est globale, le trail y a trouvé sa place, une vraie qu’on adore. Il est sans doute dommage, de mon point de vue, que l’alpinisme soit un peu oublié. Mais il n’est pas trop tard. Ces sommets sont encore là, par définition. Par définition aussi, nous ne seront plus là bientôt, et le dommage sera alors de ne pas en avoir profité ! Alors allons les fouler, les atteindre. Marchons sur les traces de nos prédécesseurs de l’Ultra. Car ces terrains ont la vertu je vous jure de construire un trailer aguerri, averti…et heureux ; croyez moi, je le vérifie régulièrement. Et ils sont souvent beaucoup plus accessibles qu’une finish line !

Le 8 juillet  -  Protéger son corps, un credo pour l’ultra

C’est le mien en tout cas ce credo. Depuis l’âge de 12 ans je cours où pratique le sport en général de façon assidue. J’ai la chance de me sentir toujours aussi bien dans mon corps. Je touche du bois ! Mais le but n’est pas de parler de moi mais de nous : comment se préserver ?
Il est donc possible d’avoir encore de bons genoux, d’avoir un bon dos et d’être performant (arriver finisher est une performance). Je vois 2 gestions complémentaires pouvant permettre une longévité sportive : la façon de s’entraîner et le respect de son corps.
Le point clé de l’entraînement est pour moi suffisant à lui seul. C’est le temps de repos correspondant à la charge d’entraînement et qui est souvent je trouve insuffisamment réalisé. Mais je voudrais ici me pencher davantage sur le respect de son corps, et pour en parler cibler très particulièrement la médicamentation. Tout ce dont on a besoin pour fonctionner est dans la Nature. Je ne sais pourquoi nous nous trouvons souvent le besoin de trouver des suppléments pharmaceutiques, même apparemment les plus « doux ». Pourquoi ne pas écouter notre corps et réagir en fonction. Aspirine et anti-inflammatoire sont-ils absolument nécessaires ? Si un mal de tête par exemple intervient ne vaut-il pas mieux par exemple ralentir, boire davantage ? Si une tendinite apparaît, de même ? Je ne veux pas dire ici qu’il ne faut pas. J’en ai un peu usé quelques fois. Et puis ce n’est pas interdit. Mais posons nous la question ; nous ne sommes pas malade ! Bien au contraire nous faisons cela car nous sommes en bonne santé. En revanche nous pouvons nous lever face à la question du dopage. Qu’il serait dommage que ce fléau augmente et que des faits entachent notre beau sport, ce sport justement « Nature ». Nous la traversons, nous en faisons partie. Il faut faire corps avec. C’est mon credo. Je crois en un sport propre. Je crois en des performances en étant propres, du dernier au premier. Et vous ?
Depuis longtemps je porte un lacet vert, symbole de ce message. Alors si le cœur vous en dit.
Vive le sport, le vrai, pour longtemps.

Le 7 juillet  -  4 quarts

Après le rêve, la réalité. Quelque soit le contexte de la course il faut bien les faire ces 166 bornes, ces 9500 m positif. Je viens de les faire en 4 fois. 4 marathons en 4 jours et quasi 2500 m/jour en fait. Rien d'impressionnant jusque là, on va bien le faire en 1 fois !
Et pourtant le décomposer de la sorte permet de prendre la mesure du gigantisme labeur. A chaque tour de reconnaissance effectué je le suis pourtant, impressionné. J'ai donc confectionné pour vous la recette du 4 1/4 façon "je gère mon UTMB".
Chacune des 10 taupinières doit se transformer en gateau plutôt qu'en mur infranchissable.Col de Voze :
1 : escalier à la fin de route de Maisonneuve.
2 : jusque haut telesiege.
3 : jusque col.
4 : jusque alpage de Charme
Faire 4 petites ascensions a chaque fois se digère beaucoup mieux
Col de la croix du bonhomme :
1 : notre Dame de la Gorge jusque ref. De Balme.
2 : jusque tumulus.
3 : jusque col Bonhomme.
4 : jusque col de la croix...
Bref chacune est composée de 4 parties distinctes. Je vous laisse un peu travailler pour les trouver.
Allez je vous livre la dernière :
La flégère :
1 : du col des Montets à la côte 1700, le cairn.
2 : jusque jusque la côte 1900.
3 : jusque tête au vent.
4 : jusque La Flégère.
Je souhaite une bonne ascension à tous et en particulier à mes amis bretons qui seront sur ce points un brin avantagés.
Et souvenez-vous : décomposer les choses avant de l'être soi même!

Le 1 er juillet  -  un rêve

Cette nuit j'ai revé d'une épreuve.
Elle nous faisait tourner autour d' une montagne, il y avait beaucoup de monde tant coureur que spectateur. J'avais mis beaucoup moins de temps que d'habitude pour préparer mes affaires. Et pourtant. Si l'organisation avait pris la décision d'interdire toute assistance quelques années auparavant, sur cette édition il n'y avait aussi aucun ravitaillement! Dans mon sommeil je ne fus cependant pas pris de sueur froide.
Finalement la règle est la même pour tous. Le guide 2022 de la course présente bien tous les points d'eau existants ; une forte equipe de bénévoles sur chacun de ces points remplissait cependant à l'avance des récipients afin d'éviter la cohue.
Je courais maintenant entre 2 Check points. Le contrôle, l'animation, la sécurité... étaient bien sûr présents et sans faille. Mon sac pesait 5 kilos. C'est pas pire!
Rêve réaliste ou utopique ?
Ce ne pouvait pas être notre UTMB, notre épreuve bien réelle elle, car elle est très bien comme ça je trouve. Et vous?

Le 30 juin  -  Courir...ou pas?

Courir ou ne pas courir, telle est la question…du jour.
Je me suis posé cette question il y a plusieurs années, lors de mes débuts ; aujourd’hui je n’ai plus de doute : l’ultra trail n’est pas de la course à pied !
C’est à pied ça c’est sûr et déjà De Saussure le savait, c’est plutôt en marchant qu’on atteint le sommet.
Qui veut voyager loin ménage sa monture. Une chaussure, comme celle d’Horace, doit toujours toucher terre, c’est la définition de la marche à pied.
Ce ne serait pas de la course à pied mais de la marche à pied ? Que nenni. C’est le savant mélange des deux techniques. Savoir marcher, savoir recourir, faire le bon choix, au bon moment. C’est en fait tout un aspect tactique : en marchant sur ce faux plat montant alors que je pourrais courir, ne vais je pas trop ralentir ? Mais peut être aurais-je dans 5 heures de ce coup plus d’énergie ?
Tout le monde marche, même Kilian ! Si si je l’ai vu. Bon c’était sur la fin, d’accord. Personnellement j’ai ma recette. Je ne cours que lorsque je suis à l’aise pour le faire ; Il me semble que ce devrait être celle de chacun.
L’ultra-trail serait donc de la marche course. Cela me semble raisonnable. Pour une fois !
A la prochaine, ça marche ?

Le 29 juin  -  Long mais Bon

Le 29 août à 16H30 nous applaudirons les derniers vainqueurs. Oui car finir l’épreuve est de toute façon une victoire…
Pour ma part ce sera la 8ème participation au départ de l’événement. Sur l’UTMB® encore. Seulement 3 victoires sur 7 ! C’est à dire 3 tours finis. Cela ne fait pas beaucoup je trouve. Quelle course difficile ! mais quelle course magnifique !
Je reviens tout juste d’une reconnaissance UTMB® : j’ai beau connaître, c’est toujours aussi beau. Grand beau temps, de la neige sur les points hauts qui permet des moments bien ludiques. Mais attention, pendant encore une quinzaine de jours encore, la traversée de certains névés recouvrant de gros ruisseaux demande de la prudence.
Faire en 4 jours le tour montre vraiment la mesure du challenge à réaliser en une seule fois : Quel bonheur en fin d’après-midi que de fouler le perron du refuge ! Dire qu’il faudra le jour J (les jours J) continuer, continuer, continuer… Mais bon on l’a choisi : c’est notre objectif oui ou non ?
Que ce soit votre première participation ou une nouvelle, que vous soyez CCCiste, TDSiste, UTMBiste, PTListe (couac !) je souhaite à chacun, ainsi qu’à son fan club une superbe édition. Rendez-vous dans 2 mois sur la place du triangle de l’amitié, ou en tout autre point autour de la bosse…

Dopage...sujet polémique et pourtant!

J'ai mis au sujet du sondage de ce mois-ci le dopage.
Sujet tabou? Un sujet comme un autre pour moi. C'est un fait l'homme triche! Enfin une proportion. Et en sport le recours à des substances illicites et contribuant à améliorer artificiellement sa performance est possible.
En trail, qu'en est-il selon vous?

Ma démarche est simplement de s'interroger sur le sujet pour ne pas se voiler la face et aussi...de combattre cette éventuelle pratique.

Mais surtout en fait de continuer à véhiculer la valeur essentiel de notre sport : la Nature. et notre nature à nous, notre corps, ne vaut il pas d'être respecté, par nous même, autant que nous devons respecter l'adversaire sportif en compétition, en ne trichant pas!

Le symbole : Personnellement vous me verrez souvent avec un lacet vert. C'est pour tout ça. Alors si le coeur vous en dit, faite comme moi...mettez un lacet vert!

A vos croix, et merci pour votre participation

Sondage 6 : résultats

La Montagne...pour :
Skier : 2%
Découvrir les grands espaces : 74%
Entraînement en altitude : 23%

ARAVIS TRAIL

Super trail, super concept en 3 épreuves. La 1ère je suis bien, jambes légères... je suis en tête à mi parcours et Thomas Lorblanchet me rejoint, me distance, je le reprend presque 1 heure plus tard mais des crampes arrivent. Bref 3' derrière Thomas, je fais 2, en compagnie de Tony Sbalbi.
La 2ème (16 kil) le soir. J'y vais à reculons, l'épreuve fait mal et je ne suis pas prêt dans ma tête. Je fais 4 et je reste 2ème au général.
La 3ème, dimanche, temps glacial, boueux à souhait! 40 bornes mais plus de 6h00 pour Thomas (qui re regagne)! Je pars 9' en chasse derrière lui, mais baisse vite le fusil (lol). Benoît Thiery pars juste derrière moi et me reprends assez vite. Il me distance inexorablement. Je suis cuit. Je veux continuer quelque soit la place mais plus tard je vois bien que ça ne sert à rien. je n'avance plus! Je suis rincé. Il faut que je me préserve.
Aujourd'hui je me dis que j'ai fais le bon choix. je suis remotivé. Je garde la mémoire d'un super samedi. Il me reste 2 mois pour peaufiner tout ça. Ce we il me manquait juste de quoi enchaîner 3 épreuves, c'esgt à dire du volume....Enfin j'espère!

48 heures pour une super cause


On court on court.... On en a de la chance!
Pas là pour faire le rabat joie ni pour s'apitoyer! Simplement profitons en mais partageons cette chance : 
Mon ami Thierry Fargeas Participera au « 48 HEURES d'ANTIBES », les 10 (à partir de 16h), 11et12(16h) juin prochain, une grande première pour lui !!!
Tourner sur un circuit de 1200metres, pendant 48 heures !!! Le but étant de faire le plus grand nombre de tour….
De ce fait, il espère mobiliser le plus grand nombre de personnes pour le soutenir dans ce projet, sous la forme d’un parrainage
Vos commentaires ici sous ce post si vous voulez en être, ou si vous voulez dire un truc.
le tarif de la sueur de son front (et du reste) est fixé à 0.50 centimes le kilomètre, chaque don sera versé directement à l’association MATHILDA PAS….A…PAS, association dirigée par Me et M FAVART.
 Aucun frais inhérent à la mise en place de son projet ne sera prélevé de cette somme.
Le but étant de trouver le plus grand nombre de personnes pour apporter une aide efficace à cette association, et donc à MATHILDA.

Thierry vous remercie d' avance.
Et surtout, et à mon avis, que vous décidiez de soutenir ou pas, je trouve que de courir 48 h00, comme ça, en pensant pas à soi mais au contraire en toute abnégation...c'est beau!

Allez thierry, allez Thierry...

"JE VOUS SOUHAITE UNE BONNE SEMAINE ET BEAUCOUP DE BONHEUR."

THIERRY
PS: J' attend donc vos réponses avec impatience
vous pouvez suivre la course sur le lien ci dessous:

Aravis trail

http://www.aravistrail.com/accueil.php

Prochaine Course : Aravis trail ..entre le printemps et l'été! Avec la fête de la musique au coeur de l'animation.

Pour découvrir ma haute-savoie... Bon d'accord c'est pas que la mienne! Mais c'est beau!

Arvi'pa

Drayes du Vercors

Copyright © www.nutri-site.com

Resultats :
Dawa : 5h54 ; Ma pomme : 6h04 ; Renaud Rouannet ; 6h15
Sophie Gagnon : 7h25 ; Martine T : 7h43 ; Pascale Fouques : 7h46
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Chô . Ca prépare la montée du Taïbit fin octobre à la Réunion ça! Mais j'avais à cause de cela l'impression d'être au ralenti. On a qd même réalisé un 10 de moyenne avec Dawa (lui un peu plus ok ok ok..) mais on aurait pu faire 11 un temps normal je pense.
Je pars cool et je sais que vu les entraînements avant je suis en forme mais là encore, malgré la place, des sensations pas super, tant dans les jambes que dans l'energétique général. Mais le fond de forme est là quand même.
Dawa et Renaud sont devant moi 4 ' environ au 2 eme ravito. Je vais un peu mieux et sur les belles crêtes je rencontre mon ami Nicolas Termier (auteur de la belle photo ci dessus). Nicolas fait parti des raideurs Quechua.Un moment sympa qui me remet du baume au coeur. Je regagne du terrain sur Renaud que je rattrape. On s'encourage. Celui ci a les jambes raides. Je le distance petit à petit. 3 eme ravito, Dawa à 10', Renaud 2' derriere. La fin est très dure vu la chaleur, et le relief. Les descentes interminables. Je me dis que Dawa va me mettre encore 20' de +. Mais en fait il est un peu comme moi et l'écart reste le même.
Course sympa qui mérite 


Entraînement intensité au Mont Colombis


Ce 31 mai je fais une séance d'intensité adaptée au long, à savoir du seuil en extensif et en continu, sur 1000 m+. Ca a fait 54'.
Donc challenge pour ceux ce qui veulent comparer leur forme. Comme je le dis dans la vidéo, c'est battable, évidement, car ce n'est pas un record mais du seuil. Extensif ça veut dire que j'étais (globalement ) dans la fourchette basse de la plage cardiaque correspondant à cette "carburation". Je pense qu'à fond je dois pouvoir gagner 6 à 7'. Mais bon j'étais quand même bien rôti ce coup là sous l'antenne!

Donc je suis parti juste au dessus de Remollon. On suit la route (tranquille) sur un kil et ensuite le chemin et ça se redresse franchement. On gagne la crête rectiligne caractéristique de cette ascension au bout de 25' (env.). C'est l'Echine de l'Ane. D'ailleurs c'est une super descente en VTT.
Je redescend tranquille par le chemin des demoiselles coiffées, ce qui n'a rien de déplaisant.






P'tit trail à Courch'


En reco pour X trail Courchevel du 8 août

MOC

MERRELL OXYGENE CHALLENGE

Super Lioran, Cantal, Auvergne ce we pluvieux neigeux mais sympa...

Sportivement : Pas merveilleux de mon point de vue.
1) le prologue. C'est donc 4'30 de montée le plus haut possible. Je manque de fighting spirit tant je ne suis pas habitué à l'effort et je me contente d'une 14ème place avec 124m de déniv.
2) L'enduro. Petite 20taine de kil tranquille entrecoupée de section à toc qui dure de 2 à 5'. De la montée, du plat, de la descente (ah là je fais le 2ème temps). Je fini 7ème. C'est sérré et un peu plus de niack m'aurait permis de toucher le podium, potentiellement.
3) Le trail, le vrai, 69 bornes. J'abandonne au 47ème. Trop mal aux ischios (2 arbalettes bien tendues à la place!) et plus de jus, et plus d'envie, si ce n'est celle de reprendre vite l'entraînement et ne pas subir et m'éclater la santé. En effet la fin aurait été un calvaire!

Bref un bilan logique car ce MOC est une véritable épreuve. Il faut arriver prêt à l'instar de mon niveau l'an passé. Là une trève hivernale trop longue et un manque de volume pour récupérer de l'addition des épreuves auront été fatales.
C'est pas grave tout ça aura pour bénéfice de me remotiver des aujourd'hui au constat de ce qui manque. Les objectifs principaux étant à venir il n'y a pas péril en la demeure.

What is a MOC :
D'abord un concept à part. Perso je pense que la le challenge se fait entier ou pas du tout. Bon j'en veux pas à ceux qui font qu'une épreuve, ils ont leur point de vue , mais je trouve que ça fausse un peu.
Lier Puissance max puis intensité sur tout terrain, créant sur fatigue, puis réaliser un trail long est une épreuve à part qui demande beaucoup et dénote des capacités énormes. Les vainqueurs sont donc des grands vainqueurs.
Dommage je trouve qu'on ait le choix entre 2 épreuves longues (45 ou 70) car, en dehors de l'aspect tactique, cela donne un résultat subjectif par définition.

Il n'y a pas non plus que du trail. VTTistes et orienteurs s'y retrouvent et on peux mixer tout ça, même si les essayeurs sont rares. En tout cas beaucoup d'animations annexes pour toutes la famille.

...Ci contre, Avec Guillaume Millet qui veut me clouer!

Tour de la Meije

Le guidos
1er jourRef. du Chatelleret, la Meige Sud au fondBrèche de la MeijeMonté bianco au loinLe serret du savon
Ref. de l'aigle à l'aurore

 
arête Meije Orientale, pic Gaspard, du fameux gars.

Trop bien là haut!

Descente via le glacier de l'Homme.

Trail du Nivolet Revard

Bien motivé pour cette course qui m'attire par le fait qu'elle a :
un parcours sympa et exigeant
une organisation ficelée
un rassemblement convivial
un niveau des plus remarquables.
Ce dernier point me plait car j'aime à comparer encore mes capacités à rivaliser (ou pas) d'avec la concurrence sportive. Alors certes je me sentais pas trop mal avant mais si j'espérerais un jour de bonnes jambes pour tenter un top 5, voire mieux, ce ne fut pas possible du tout. C'est le contraire que je constatais au bout de 15'. les premiers temps furent correct même si c'est parti vite. Puis mollesse soudaine, et dès les premiers lacets les sensations furent radicales....journée d'entraînement. C'est alors qu'au retour sur moi de Maud Giraud (après 40 autres doublements) 30' avant la croix,  je décidais de l'accompagner. Ce fut alors finalement une assez agréable sortie. Pas facile pour autant car vu la forme, suivre l'allure de Maud fut parfois pas évidente car j'avais plus l'envie physique d'aller me coucher. Son finish en particulier fut énorme.
Un parcours boueux à souhait que j'aurais aimé fouler avec de bonnes dispositions car j'affectionne ces conditions.
En tout cas les vainqueurs m'ont quand même impréssionné. Félicitations aux filles dont Laurence Klein, seconde et néo traileuse après Paris et qui promet un bel avenir sur le tout terrain et Virginie Govignon 3ème. Une petite pensée pour ma copine Coco qui doit se résigner à abandonner à cause d'un genoux récalcitrant.
Les hommes avec François D'haene qui gagne, Thierry Breuil qui conforte son classement au TTN et Patrick Bringer font le podium sérré et avec un super chrono, bravo à eux.