Ca y est, la saison est finie.
Elle s’est finie sur la Saintélyon, 56ème du nom. C’était un objectif. Depuis un retour en forme aux Templiers j’étais très motivé et confiant. Et pourtant, je n’ai pas tenu la distance !
50 kms aux avant-postes…et 20 kms en marchant. Ils étaient long ceux là !
Je les ai fait pour : pas abandonner, faire un bilan, et puis relativiser en voyant la course se faire, celle des moins de 7h00, de la première fille (Bravo Maud), se rendre compte au ralenti et l’esprit plus alerte de la grandiose organisation…
La première heure je suis à l’aise, je suis en tête de course me sentant en jambes et super confiant. A 2 heures ça va toujours mais des signes de pertes de puissance un peu trop rapides à mon goût me force à me reconcentrer. 2h30, un groupe de 3 se détache, Christophe MALARDE, Philippe RAYMOND, . Je n’arrive pas à raccrocher et leur allure reste semblable à celle du début de course. D’ailleurs Christophe a du continuer fort vu le chrono. Je pense que même si j’avais pu tenir la distance et conserver la même allure qu’Emmanuel GAUD , la victoire lui était inarrachable. Bravo à ce grand trailer breton que j’aime beaucoup dans sa pratique. Je cours longtemps en compagnie d’Emmanuel en 4 et 5ème position. Nous ne disons mots. Il a des crampes, il a l’air comme moi, dans le dur. Mais lui tiendra (2ème à l’arrivée, super !) et moi je perd d’un coup au 50 ème toute énergie nécessaire à tenir un rang. Je n’arque plus ! J’ai froid mais je décide de continuer. Pour ce faire j’emprunte une veste qu’un sympathique coureur de Neuville sur Saône me passe au ravito de Beaunant (Va falloir que je la rende !). C’est à ce ravito que je vois mon ami Ludo POMMERET qui n’est pas non plus à l’aise ce jour. Mais quand on voit la saison qu’il a effectué on ne peut qu’être admiratif.
Alors pourquoi ? Fin de saison sans doute avec une fatigue latente. Peut être pas assez de distance effectuée. En effet je ne suis pas arrivé à faire mon programme théorique prévu.
Tant pis, si c’était facile ça se saurait.
Enfin c’est l’hiver. Rangement des baskets, rando à ski, ski de fond et entraînement à l’envie jusqu’en janvier. Ensuite je remettrai le pied à l’étrier pour préparer le trail de Paris, une course en fait assez similaire pour les qualités requises en tout cas.
A tout bientôt pour sans doute des aventures blanches.
4 commentaires:
Même les meilleurs ont des faiblesses...
Je suis déçu, j'aurai aimé t'applaudir sur le podium, mais Bravo quand-même pour être allé au bout!
Au plaisir!
Bravo, c'est un bel exemple d'humilité que vous donnez aux apprentis-traileurs du peloton dont je faisais partie cette nuit-là.
A bientôt sur les chemins !
Il y a des jours comme ça j'ai pris froid au même moment (50eme km). Super blog bonne initiative !
Bravo pour ton palmarès ;)
Merci l'ami Ricoré.
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